Le management participatif implique la participation de toute l’équipe dans la bonne marche des activités de l’entreprise et son évolution. Cette méthode de gestion aide les dirigeants à prendre de meilleures décisions. Pour aboutir à ses résultats, le management participatif tient en compte 5 grands principes.
La mobilisation du personnel
Mobiliser le personnel, tel est le premier principe du management participatif. Cette technique vise à impliquer tous les employés de l’entreprise au bon fonctionnement des activités internes. Tout le personnel est donc concerné par la prise de décisions au sein de la société. Les dirigeants, coachs ou encore responsables de service conduisent leur équipe à prendre des mesures objectives qui aident à atteindre les objectifs de l’entreprise. En aucun cas, ils n’obligent les salariés. Les dirigeants utilisent des procédés persuasifs pour amener leur équipe à accepter des contextes bien définis. Le but est de conscientiser chacun des employés à prendre la meilleure décision qui mène à l’objectif de la société.
Le développement personnel et la délégation de pouvoir
Le second principe du management participatif est l’adoption d’une politique de développement personnel. L’entreprise met en place des moyens de communication efficace et des conditions de travail favorables. Pour cela, elle privilégie l’écoute, le partage et le contact direct. L’idée est de renforcer la confiance individuelle et collective dans le but de favoriser l’esprit d’équipe ainsi que le bon fonctionnement de l’entreprise. La délégation de pouvoir fait aussi partie des principes de management participatif. Cela repose sur le respect du principe de subsidiarité, d’où chacun des membres du personnel est amené à prendre la décision à son niveau, sans l’implication d’un supérieur hiérarchique. Toute décision prise doit contribuer à l’application de la stratégie de la société.
Décentralisation de résolution des problèmes et procédé de régulation
Décentraliser la résolution des problèmes figure en 4e position des principes de management participatif. Cela implique la responsabilité des personnes ou de l’échelon concerné. En cas d’obstacles ou de conflits, les employés concernés se doivent de résoudre la discorde à leur échelon. Ils doivent rechercher toutes les solutions possibles. Ils ne doivent consulter la direction qu’en dernier recours. Tous les problèmes entre collaborateurs ne doivent forcément être communiqués au manager ou dirigeant. La mise en place d’un système de régulation est le dernier principe du management participatif. Pour la bonne marche de celui-ci, l’équipe doit mettre en œuvre des dispositifs de régulation individuels et collectifs. Même si chacun a droit e l’erreur, l’autocontrôle ne doit, en aucun cas, être négligé. Cela demande l’implication de chaque membre de l’équipe à prendre sa part de responsabilité et s’auto-évoluer.